Cher Destin,
Merci pour cet immense privilège, car il faut que vous sachiez que j'ai absolument hâte de masser les petits pieds gercés de notre souveraine. De même que de rester toute la journée pliée en deux pour ne pas offenser notre grande reine en multipliant courbettes honorifiques et saluts hypocrites.
Vous ne pouviez me faire plus plaisir, excepté en m'envoyant à quelques dizaines de kilomètres de cette grande princesse, aussi généreuse que je suis heureuse de venir la servir. Me laisser me courber devant mon maître spirituel, le chapelier, m'aurait tout bonnement suffit, mais, si dans votre immense bonté vous avez préféré m'envoyer au château, je me plie à vos choix, de toute façon, "de temps en temps" ce n'est pas à tout instant, et une fois par mois devrait suffire.
Salutation,
Ellane Wels