Elisabelle

Invité

•○• Ton personnage •○•

Nom : Sweet

Prénom : Elisabelle (Ella pour les amis)

Sexe : Féminin

Date de naissance : 3 Avril 1992

Age : 17

Orientation sexuelle : Hétéro

Nationalité : Française

Description physique: Que dire… J’ai les cheveux roux, lisses et longs. Ils arrivent à mes omoplates, et ont des reflets dorés au soleil. Une longue frange vient cacher mes yeux rubis, me donnant un air assez méchant. Parce que oui, j’ai les yeux rouges. D’habitude, mon visage est souriant… mais je n’ai plus trop l’occasion de sourire. Je ne suis pas très grande, je mesure 1m65 à tout casser, j’aime les vêtements courts et colorés. Par contre, je ne porte aucun bijou. A part ça, je suis svelte, je chausse du 38, et je préfère les baskets aux bottes à talons. Oh, et je suis muette. Peut-être cela va-t-il s'arranger avec le temps...
Description psychologique: Je suis plutôt gentille, et ont dit de moi que je suis altruiste, car je suis toujours là pour les autres. Je suis généreuse également, travailleuse, polie, joyeuse, souriante d’habitude… Enfin, une fille normale et sans histoire, en somme. Pour les défauts, je suis très naïve, trop sensible, et je manque singulièrement de tact. Ah, et je parle souvent sans réfléchir, ce qui fait que je blesse souvent mes amis sans le vouloir. Cela dit, ils ne sont pas rancuniers, heureusement pour moi. Oh, et je suis muette. Peut-être cela va-t-il s'arranger avec le temps...
Histoire:

Ca n’arrive pas qu’aux autres. Je l’ai appris à mes dépends.

Je m’appelle Elisabelle Sweet, comme dit là plus haut. Pour l’anecdote, mes parents m’ont appelé comme ça suite à une dispute, pour mon prénom justement. Maman voulait m’appeler Elise, et mon père Bella. La gynéco qui m’a donné naissance a tranché, et a relié les deux prénoms. Elisabelle, donc. Mais, si vous êtes paresseux ou que vous voulez être mon ami, appelez moi Ella.

D’accord, sur ma photo, j’ai l’air plutôt antipathique, mais je suis très gentille, d’habitude. La photo a été prise le jour où mes parents sont morts… Je n’avais pas dit que j’étais orpheline ? Non ? Alors c’est fait, maintenant.

Je disais donc que j’étais très gentille. Sans me vanter, c’est vrai que j’ai bon fond… On dit de moi que je suis altruiste, et c’est vrai que dès que mes amis ont besoin de moi, je suis toujours là pour eux. ‘Me demande d’ailleurs si j’ai bien fait de passer tant de temps à les consoler, lors de leurs histoires sans importances. J’aurais mieux fait de passer du temps avec mon père et ma mère. Si j’avais su que j’allais les perdre si tôt, j’aurais envoyé balader les autres et aurais aidé ma mère à la maison, mon père aux courses… Là, je suis à l’hôpital, et pas un seul de mes amis n’est venu me voir. Quelle bande de… enfin soit. Plutôt que de continuer à vous faire languir, autant vous raconter comment mes parents sont morts, et comment je me suis retrouvée dans cet hôpital psychiatrique…

C’était mon anniversaire. J’avais enfin 17 ans, et j’étais heureuse. Sans histoire. Mes parents m’aimaient de tout leur cœur, et me le montraient, j’avais des amis sur qui je pensais vraiment pouvoir compter, un petit ami qui paraissait m’aimer, de bonnes notes en cours… Bref, une vie normale. Jamais je n’aurais crû que ce bonheur, cette douce vie prendrait fin aussi brusquement. Dès neuf heures ce matin là, quand j’étais descendue, Maman ‘avait pris dans ses bras en me murmurant « bon anniversaire, mon ange », et Papa avait fait pareil, en m’ébouriffant les cheveux au passage. Après les baisers d’usage, ils sont sortis pour aller acheter mon gâteau préféré : une croûte aux fraises. Mais je n’aimais que celles de la boulangerie se situant en plein centre-ville. Ils auraient, bien sur, pu aller chercher une autre tarte à la pâtisserie du coin, mais tenaient à me faire plaisir en l’honneur de mon anniversaire. Encore un peu dans le gaz, j’ai refusé de les accompagner là-bas. Ils sont donc partis, et mon j’ai été prendre une douche.

Une demi-heure plus tard, j’ai entendu sonner à la porte. J’ai pensé que mes parents avaient oublié leurs clés et, tout sourire, j’ai été leur ouvrir. Mais ce n’était pas mes parents, là, devant la porte. C’étaient deux policiers, la mine grave. J’ai tout de suite perdu mon sourire et ait bredouillé un « Mais…que… » Quasiment inaudible. Eux ont dit d’une voix neutre :

« Mademoiselle Sweet ? »

« Euh… C’est… c’est moi, oui… Que se passe-t-il ? »

« Nous sommes désolés, vous allez devoir venir avec nous. »

« Mais pourquoi ? »

« Vos parents ont eut un accident de voiture, veuillez nous suivre. »

C’est à partir de là que j’ai commencé à hurler, je pense.

« Quoi ? Mes parents ? Est-ce qu’ils vont bien ? »

« Hélas, mademoiselle, ils sont morts sur le coup… »

C’est à ce moment là…

« Non… impossible…»

Que j’ai compris…

« Non ! C’est pas vrai ! »

Que ça n’arrivait pas qu’aux autres.

« NOOOOOOON ! »

Je me suis évanouie.

Quand je me suis réveillée, j’étais déjà à l’hôpital. Un médecin était à côté de moi.

« Tout va bien, Elisabelle ? »

Imbécile… Comment ça pourrait aller ? Mes parents sont morts. J’étais seule au monde. Et il me demande si je vais bien ?

J’aurais voulu lui répondre ça, mais aucun son n’arrivait à sortir de ma bouche.

« Mademoiselle Sweet ? »

Ce n’était pas faute d’essayer, pourtant, mais je n’arrivais plus à parler, j’étais devenue muette. Ces docteurs de l’hôpital m’ont dit que c’était normal, qu’une cécité était possible lors d’un traumatisme grave. D’après eux, c’était mon inconscient qui m’empêchait de parler, que dès que j’aurais « accepté la mort de mes parents », ma voix reviendrait. Mon inconscient est plus sage que moi, si j’avais pu parler, je les aurais enjoint assez peu poliment d’aller voir ailleurs si j’y étais.

J’ai fait plusieurs tentatives de suicide. Je ne voyais plus l’intérêt de vivre si mes parents n’étaient plus là. Après avoir tenté pour la cinquième fois d me supprimer par diverses façon (De la défenestration à la tentative d’empoisonnement), ils m’ont fait passer dans le service « psychiatrie » de l’hôpital. Là, il ne se passait pas 10 minutes sans qu’une infirmière vienne voir si j’étais encore en vie où pas. Pour plus de sécurité, j’étais attachée à mon lit, et sous calmants intraveineux. Alors je restais prostrée, à regarder le plafond comme si il allait s’écrouler sur ma tête d’un instant à l’autre. Tous les jours, un psy passait pour me parler, me dire mille et unes belles phrases toutes faites du style « tu crois que tes parents seraient heureux si ils te voyaient comme ça ? », « réjouis-toi de vivre, tu as cette chance », « Tu sais, ça aurait pu être pire », et j’en passes.

Mais hier soir, un psy encore plus con que les autres est venu. Un jeune, souriant.

« Coucou, Ella. Je peux t’appeler Ella, hein ? »

« … »

« Je prends ça pour un oui. Alors, il parait que tu veux mourir ? »

« … »

« Ecoute, je te comprends tout à fait. À ton âge, perdre ses parents doit être très dur. Mais ce n’est pas une raison pour essayer de te tuer. Au lieu d’utiliser tes forces à tenter de te supprimer, essaie de canaliser ta peine… Dessine, écris, fais ce que tu veux, mais ne reste pas prostrée… »

« … »

Je n’écoutais déjà plus. Il soupira, puis rit de ses propres paroles.

« D’accord, j’arrête de dire des âneries. Mais j’ai une idée à te proposer, qui pourrait t’aider à moins souffrir. »

Je le regardais, à intéressée.

« Tu sais, j’ai lu une phrase dans un bouquin. Et ça disait :Je n'ai jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture n'ait dissipé. En gros, ça signifie que la lecture peut apaiser toutes les peines… D’ailleurs, j’ai un livre avec moi, je peux te le lire, si tu veux. Ça te dit d’essayer ? »

Mmh… je doute très fort que ça m’aide, et de toute façon, je n’avais pas envie d’être aidée. Cela dit, si ça pouvait me faire passer le temps, alors pourquoi pas ? Je fis oui de la tête. Cela fit sourire le psy.

« Génial ! C’est ‘Alice au Pays des Merveilles’, on y va ! »

J’avais déjà entendu parler du livre… il parait que c’est connu.

Je me laissais bercer par la voix du type. Tout doucement, je m’endormis, en espérant ne jamais me réveiller, cette fois…

•○• Toi •○•

Ton prénom :
Ton âge :
Comment as-tu découvert le forum ? C’est un double compte
As-tu des suggestions à faire ? Toujours pas.
As-tu lu le règlement attentivement ? Oui.
Autre chose à dire ? Mon premier compte est celui de Lexi Adabito.

Invité

Bienvenue même si tu fais déjà partie du forum

Invité

RE-bienvenue ! =D

Les depressifs nous envahissent, nooon !!!

Re-bienvenu, remoralise toi bien au pays des merveilles.

(zut! Une deuxième Zaza!) Je t'offre le surnom de Zaza en guise de cadezu de bvienvenue. Isana aura Nana u_u.

Re-bienvenue~

Cette fois-ci, tu auras l'immense honneur de commencer à rp sur la plage, avec sur toi, en plus de ta carte d'identité, une paire de ciseaux.

Je suppose que je ne toi pas te dire pour la maison et le rang personnalisé, car tu connais déjà tout cela, n'est-ce pas ?

» Scraboutchas d'Elisabelle