[pV lievrounet]

Invité

Alice ne s’ennuyait jamais, pas au Pays des Merveilles en tout cas. Pourtant, elle ne faisait pas grand-chose des ses journées. Soit elle papotait avec ses amis (ou pas) , buvant une tasse de thé chez l’un, admirant les jolies robes de l’autre ; ou alors elle parcourait de long en large le Pays. Actuellement, elle cueillait des fleurs. Elle avait eut l’intention de les offrir au lièvre de Mars, mais tout compte fait, elle se demandait si cela lui plairait. Tant pis, au pire elle les offrirait au Chat du Cheshire.

Après avoir marché un certain temps (Alice n’avait, comme tous les habitants du monde merveilleux, aucune notion de l’heure et pour tout vous dire, s’en fichait éperdument) elle en arriva à totalement oublier la raison pour laquelle elle tenait se bouquet de fleurs en main. Elle le posa sur le sol, s’essuya les mains sur son tablier avant de reprendre sa marche, réfléchissant à qui elle allait rendre visite. Elle n’avait pas envie de parler aux Tweedle ; ils étaient agaçants. Alors au Chapelier Fou et au Lièvre de Mars ? Pourquoi pas… Même si il fallait un minimum de concentration pour tenter de suivre une conversation avec eux. Non, avoir un minimum de concentration ne servirait à rien. Il faudrait pouvoir se balader dans leurs têtes. Mais ne risquait-on pas de se perdre dans leur tête ? Particulièrement dans celle du Chapelier, qui était pour Alice le personnage le plus incompréhensible du Royaume…Après la Reine de Cœur peut être.

Ses pas l’avaient menés dans l’immense forêt, qui semblait sans fin, du Pays Imaginaire. Alice s’arrêta net, sourcils froncés. Elle n’aimait pas trop la forêt, pour avoir la fâcheuse tendance à se perdre encore plus que d’habitude en ses lieux.

Le lièvre, munit de sa tasse et sa théière se distrayait en mangeant des mûres murent, vit la petite Alice qui cueillait çà et là des petites fleurs parlantes. Alice qui, plantée au milieu de la forêt, observait les chemins qui l’enfoncerait et la perdrait dans la forêt. Il la salua gentiment de la main, mais il lui sembla qu’elle ne l’avait pas vu.

« Alice ? Comment vas-tu bien Alice ? »

Un sourire de débile s’afficha sur son visage. Il sirotait son thé tout le temps, celui qu’il buvait était au pissenlits, gingembre et citron. Pour tout vous sire, c’était plutôt infect ! Mais aussi du fait maison. Il en tendis à Alice. Elle trouverait ça d’autant plus affreux que lui, vu que boire un truc mauvais est assez difficile, pour quelqu’un qui n’est pas fou ! D’ailleurs, pour un fou, il en est de même ! Mais bon !Soyons fou ! Un bon thé au goût affreux ne peut-être que délicieux ! Il se mit à loucher bizarrement. Puis se mit à observer et commenter tout ce qu’il voyait .

« Tasse ?suivit d’un : Cuillère ? »

On en avait de quoi se suicider des fois. Mais c’est le pays des merveilles, tout peut arriver lorsque ça n’a rien à faire ici !Mon dieu, il devenait encore plus qu’il ne l’était. Il lança sa théière en l’air, suivit de sa tasse trouée, pour faire passer le thé dans la non-trouée.

(tout court!)