Premier concours !

Mesdames, messieurs, mesdemoiselles,

*Se racle la gorge*
Test micro... 1, 2 1, 2
Ok !

En ce jour, le Destin déclare ouvert le premier grand concours du Pays des Merveilles ! Il s'agit évidemment d'un concours d'écriture !
Il va nous falloir quelques juges pour ceci. L'Admin Suprême (moi donc) ainsi que deux autres volontaires, pour bien faire. Si on ne les a pas, tant pis... On s'en passera...
Il leur faudra être impartial ! Il ne sauront d'ailleurs pas de qui sont les textes. Je serai le seul, mais promait de juger sans tenir compte de l'auteur ! u__u
De toutes façons, vous savez que je vous aime tous !

Il nous faut aussi des participants ! Mais évidemment, vous ne pouvez pas être à la fois juge et participant ! Ce serait un non-sens ! (Quoique, ça ne pose pas de problèmes ici...)
Pour vous inscire, il vous faudra donc poster à la suite de ce message, rien de plus simple !

Les juges évalueront chaque texte selon différent critères : l'orthographe et la syntaxe, l'originalité, le respect du thème et le style.
Ainsi, nous obtiendront trois(?) scores que nous additionneront pour obtenir un joli total !
Vous serez ensuite classé selon cela.


Règles :
• Poster à la suite de ce message pour signaler son inscription.
• Rendre son texte avant le 20 mars par mp à Cheshire.
• Ecrire au minimum 20 lignes, ce qui ne sera pas bien compliqué...


Et le thème est...

Suspens !

Ecrire au sujet d'un procès mené à la cour de la Reine de Coeur et du Roi de Coeur !
Ca peut avoir l'air compliqué au premier abord, mais je suis sûr que vous ferez tous quelque chose de bien. N'essayez pas de faire dans le compliqué...

Voici les résultats !
En effet, tous les membres du jurys ont votés !

Les participants étaient, rappelons-le, nottre Lièvre de Mars, notre Chapelier Fou, ainsi qu'Ellane Wels !
Mais, malheureusement, March a déclaré forfait à la dernière minute... Les résultats sont donc ainsi, faisant la moyenne des votes.

Texte numéro 1 a écrit:

Les visages étaient tous tournés vers moi, simple personne assise devant le couple royal. La sueur collait mon vêtement à ma peau blême, attirant sans doute les regards des courtisans venus assister à un procès. Non, pas un procès, que disais-je, mon procès. La pire des choses qui pouvait m'arriver. Et cette folle aussi belle que cruelle qui posait sur moi ses petits yeux féroces comme pour me dire « Ta tête rejoindra bientôt les autres ! ». Mais au lieu de ça elle se contentait de crier depuis une petite dizaine de minutes « Qu'on lui coupe la tête », si bien que le refrain résonnait désagréablement dans mon crâne, amplifiant la situation d'inconfort qui m'habitait.

Le procès n'était pas partial, on ne tuait pas un homme parce qu'il avait volé de la faïence, on ne coupait pas la tête d'un être vivant parce qu'il avait commis un crime. On ne le tuait pas tout court, et envisager de mettre fin à mes jours était un calamité, une horreur, une erreur... Une abominable méprise. Ce boulanger là bas, pourquoi ne le condamnait-on pas à pareille injustice ? Pourquoi ? Il volait la cour chaque matin avec son pain moisi mais l'on ne disait rien... Et cette servante, ce valet, ce cuisinier ? Il avait sans doute commis des crimes plus graves que les miens... Sûrement...

Le verdict tomba enfin, « la mort », provoquant une foule de cris enthousiasmés de la part du public. Je sentis deux bras me saisir sous les aisselles, j'étais mort, personne ne pourrait jamais me sortir d'un tel mauvais pas. D'ailleurs, je n'en avais pas envi. Plutôt mourir vite que de supporter les sobriquets de la cours de la reine. Je sentis mes jambes défaillir sous moi à la sortie du château, et l'on du me porter pour que je continue à avancer.

Et elle se tenait là la hache du bourreau, loin devant, fièrement dressée dans une promesse de mort toute proche. Mon coeur rata un battement. Je hoquetais de douleur et les gardes qui m'entouraient eurent un rire gras et sadique que j'étais sûr d'emporter avec moi dans la mort. Comme une promesse de la part de pareils mécréants... Ils me rejoindraient en enfer, et ceci était la chose la plus sûre que je pouvais promettre en cet instant.

Je n'avais pas parcouru plus de deux pas de plus que je vis le bourreau avancer. Plus terrifiant encore que l'arme qui détacherait mon corps de ma tête. J'eus une pensée pour la reine, me retourna pour l'apercevoir drapée dans toute sa splendeur. Puis ma vue se brouilla. Des papillons noirs se posèrent sur mes rétines.
Je m'évanouis.

Ce texte a récolté une moyenne de :

• Orthographe et syntaxe : 4/5
• Originalité : 4/5
• Respect du thème : 5/5
• Style : 4,5/5
○ Total : 17,5/20

Deuxième texte a écrit:

Quelle insolence que celle de l’accusé !
L’audience retint son souffle à son arrivé. Le Chapelier, surexcité, donna un grand coup de coude dans les côtes du Loir qui somnolait.
C’était un animal à la couleur chatoyante, un félin aux pupilles d’acier et au sourire provocateur que l’on jugeait aujourd’hui. Il allait de soi que tout le monde le connaissait. La réputation des uns attire toujours les autres au Pays des Merveilles. Le Chat de Chester semblait comme à son habitude se jouer de son public. Deux valets de cœur l’encerclait, ses mains étaient menottées et son attitude paisible. De cette rangée de dent à découvert et de ses coins de lèvre étirés, on s’indigna naturellement. La Grande Reine rabattit son éventail contre sa poitrine avec une moue pincée. Elle préparait sans nul doute son cri de guerre.

Le roi rajusta ses lunettes, s’éclaircit la voix.

-Cheshire Cat, citoyen moyen du Pays des Merveilles, vous paraissez aujourd’hui à la Cour Royale Suprême pour comparaître d’acte odieux à l’égard de la Couronne. Vous êtes accusé d’avoir été le complice de la haute criminelle Alice...Vous êtes accusé de l’avoir aidé à s’introduire au château, à bafouer toutes nos règles fondamentales, à manquer affreusement de respect à sa sainte Majesté la Reine. Vous êtes accusé de l’avoir aidé à s’enfuir. Sa sainteté elle-même réclame votre arrestation ainsi que plusieurs grands citoyens. Vous êtes accusé de malveillance, de pratique excessive de l’invisibilité dans le but de vous infiltré au Palais, voyant votre objectif échoué, vous être accusé d’agression...

-Et de Trahison ! hurla un des grands citoyens.

-Silence ! La Cour réclame pour vous...

-Qu’on lui coupe la tête ! s’égosilla alors la reine.

L’accusé émit un ronronnement moqueur. De toutes ces accusations inventées, il allait de soi que sa réputation serait entachée. Oh, pas longtemps, ces petits cerveaux de sujet mettait peu de temps à gommer hier de leur mémoire. Pour sa défense il aurait pu miauler un joli discours comme il savait si bien en déclamer aux enfants égarés mais à quoi bon tisser une vérité lorsqu’on sait éperdument que mille faux témoins viendront la contredire et le traiter de menteur ? Que la Reine se moque bien d’avoir à faire à un ange ou à un diable tant qu’on lui accordera de distribuer la peine. Et que dès lors que ce sera fait, tout le monde partira de la salle, on l’enfermera quelque jours dans les cachots, tout le monde l’oubliera et il s’en sortira in-extremis. Le bourreau n’a jamais fait de mal à personne ici.
De toute évidence le roi surveillait la fin de cet épisode ennuyeux. Il s’assied.

-Premier témoin à la barre, Sir J. Chapelier dit le fou, huitième du nom, descendant des Haut-de-forme.

Tout cliquetant, montre au creux de la main, les emmanchures ainsi que le bord du chapeau couvert d’épingle à nourrice, l’appelé dégringola des gradins et salua modestement.

-Couper la tête à un animal tel serait d’une cruauté qui dépasserait tout entendement. Majesté, ce pauvre animal n’a jamais rien fait d’autre dans la vie que de traînasser lourdement dans la forêt qui borde ma maison. En le fréquentant, j’ai pu lui trouver des qualités à nul autre pareille, Majesté...Avec une bande de ce pelage je vous ferais la plus belle coiffe du monde. Ce doit être si doux, Oh ! Si vous me laissiez le dépecer avant...
-Est-ce là tout ce que vous avez à dire ?
-Récupérez donc votre saleté après qu’on l’est décapité, s’émoustilla la Reine en caressant sa chevelure flamboyante. En effet, comme ce beau pelage s’accorderait bien avec son teint !
-C’est qu’il faut le faire très vite, Majesté. Vif, même serait le mieux. Après les mouches et les larves viennent pourrir…
-Suffit, reprit le roi avec une grimace, nous étudierons votre demande mais disposez maintenant.

Il s’inclina.
-Pourquoi un corbeau ressemble à un bureau, grand fou ? lui lança le Chat en souriant de toutes ses dents.

Le Chapelier secoua le poignet et émit un petit rire à la limite du râle. Il ouvrit la bouche pour répondre, se mordit la lèvre, esquissa un geste pour s’avancer, s’arrêta. Le lièvre l’attrapa par la manche et le tira vers sa place.

-Témoin suivant...
-Celui là risque-t-il de m’aider ou de m’enfoncer encore plus ?
-Silence, l’accusé n’a pas la parole.
-Cette farce ne m’amuse pas tellement, si vous pouviez abréger et en venir tout de suite à l’exécution.

A vrai dire le roi était assez d’accord.

-On va lui faire couper la tête !
-La peine capitale semble la plus appropriée.
-Y a-t-il seulement d’autre peine ? A vrai dire il me semble que tout ceux qui sont passé par ici ont perdu la tête. Même ce pauvre chapelier, voyez.
-Qu’on lui coupe la tête maintenant !

Flop !
L’assemblée tourna la tête vers l’accusé. Ou du moins ce qu’il en restait. Une tête de félin souriante flottait dans l’air, seule. Elle tournoya. « Vos désirs sont des ordres, Majesté ». Elle disparut doucement, réapparue derrière le trône. La reine tenta d’abattre son sceptre entre les deux yeux de cette sale bête mais ne rencontra que du vide.

-A la prochaine !

La tête lui souffla au visage, se balança en arrière et disparu pour de bon.
La reine, d’abord pétrifiée se mit à gesticuler nerveusement et donna l’ordre qu’on fouille tout le palais. Elle envoya son sceptre dans le visage du roi.
Le Chapelier et sa compagnie se firent rapidement la malle en retenant leur exclamations comme des enfants. Ils traversèrent le jardin en regardant le fameux haut de forme du fou emporter par une bourrasque flotter et se déplacer dans l’air, loin devant.

Ce texte a récolté une note de ;

• Orthographe et syntaxe : 4.5/5
• Originalité : 5/5
• Respect du thème : 5/5
• Style : 4.5/5
○ Total : 19/20

A présent, le palmarès !

1er : Mad Hatter
2ème : Ellane Wels
3ème, par forfait : March Hare.

Félicitons-les et sortons les tasses de thé !

Et maintenant, les récompenses !
En effet, le Destin avait promis un cadeau à tous les participants, peu importe leur classement. Et dans sa grande générosité, il félicite aussi les juges !
Car le but de ce petit concours était surtout de réveiller un peu les membres endormis qui n'étaient plus trop actifs. Nous remercions donc tous ceux qui ont participé activement ! Même si les textes n'ont pas vraimet été rendus à temps, n'est-ce pas ? ♫

La fin de ce concours marque en réalité un grand changement, car j'attendais l'annonce des résulats pour commencer la mise en place de la nouvelle intrigue qui nous est apparue. Dès lors, les cadeaux sont liés.
Donc, Isana Garten, Tweedle Dee, Mad Hatter, Ellane Wels, et même March Hare, parce que je pense qu'elle a droit elle aussi à la "récompense", sont assurés de voir le Destin les accepter s'ils se rendent à l'arbre étincelant. S'ils souhaitent donc créer leur reflet et passer de l'autre côté du miroir, ils le peuvent assurément.

Encore une fois, félicitons nos juges et nos partcipants !